L'interview de JH Tubert à Mag sport (12/09/2019)

 

Notre consultant, Didier Revellat, est allé à la rencontre de Jean-Henri Tubert, le manager général de Bourgoin-Jallieu. Pour le club de l’Isère, malgré une interdiction d’accession en ProD2 et une poule 2 « épaisse« , l’objectif reste le même, une qualification en Jean Prat et une belle aventure humaine et sportive. Aidé par un public de « Rajon » qui renaît de ses cendres et par une histoire séculaire qui donnent au CSBJ une aura de bastion mythique, les berjalliens espèrent bien renverser les pronostics. JHT, au-delà de sa frustration de l’élimination en 1/4 Jean Prat face à Blagnac, pousse un coup de gueule sur la composition de poules non équilibrées en son sens, et tentera d’en faire un levier motivationel pour ses troupes. Focus sur une place forte de l’ovalie française qui se reconstruit pas à pas, tout en ayant en tête de réenchanter la berjallie d’antanpourvoyeuse d’une certaine vision du rugby.

 

Jean Henry Tubert commençons par un petit retour sur la saison dernière . Etes-vous un peu frustré de ce quart de finale perdu en Jean-Prat ? 

 

Frustrés oui, dans la mesure où on joue deux fois Blagnac. Ils gagnent le premier match, on gagne le second. Il nous manque quelques points pour se qualifier pour la demi-finale. Surtout frustrés parce-que, sur les deux matches, on a marqué des essais alors que Blagnac n’a marqué que des pénalités. On peut se poser la question en se demandant si, quand on joue au rugby et qu’on essaie de se faire des passes, on n’est parfois pas valorisés de tous ces efforts. Mais, on va dire que les Blagnacais ont su se montrer plus réalistes et plus efficaces. 

 

Vous sortez quand même premiers d’une poule assez relevée avec Nice, avec Dijon. C’était quand même une satisfaction de finir premiers ? 

 

Pour nous, c’était très bien. Vous savez, Bourgoin sort d’un dépôt de bilan il y a deux ans. L’année dernière encore, en janvier, on ne savait pas si le club allait se relever de ses problèmes financiers. A la sortie, finir premiers l’année qui suit, c’est effectivement un résultat inespéré qui a fait revenir notre public au stade et ça, pour nous, c’est le plus important. 

 

Les supporters sont là en effet. Vous avez un petit peu changé le staff, il y a Anton Moolman qui vient vous épauler. Pouvez-vous nous en dire plus ? 

 

Tout à fait. J’avais fait un séjour en Afrique du Sud et visiter les trois grandes provinces il y a quelques années de cela. J’avais vu fonctionner Anton Moolman, j’avais vu que l’homme avait des valeurs aussi positives donc voilà, c’était l’occasion d’utiliser son expérience et sa culture hémisphère sud et sud-africaine. 

 

Et la rigueur surtout ? 

 

Oui, effectivement, de la rigueur et beaucoup de précision sur les skills. On sait que les joueurs ont toujours besoin d’être accompagnés, notamment sur cette fameuse technique individuelle. 

 

Pour cette saison qui vient, il y a quand même une poule assez épaisse. Quels sont les objectifs fixés par le président Gueydan 

 

Déjà, on a tous été très surpris des compositions des poules. Je ne vous cache pas qu’il y a deux épouvantails qui sont Narbonne et Bourg-en-Bresse qui vont se battre pour les deux premières places. Après, on est quelques équipes encore à avoir des ambitions et du potentiel intéressant. Je pense notamment à Nice, Aubenas, Hyères-Carqueiranne qui a fait un gros recrutement, nous, Nîmes, enfin, c’est une poule qui est très, très costaud. Je trouve en toute sincérité qu’il y a un vrai déséquilibre entre notre poule et les autres poules. Je ne comprends pas, je ne comprends pas comment ont été conçues ces poules. Troisièmement, par rapport aux objectifs fixés par le président Henri-Guillaume Gueydan, on n’a pas le droit encore cette année de monter. Donc, on va donner le meilleur de nous-mêmes pour essayer, un, de se qualifier, et ensuite faire des phases finales en sachant qu’on va essayer de travailler pour construire un groupe qui progresse, qui soit performant et qui propose du beau rugby. 

 

Jouer un peu les trouble-fête en phases finales ? 

 

Oui, c’est ça, les phases finales à jouer mais bon, sans cette carotte de monter derrière. Alors, effectivement, le club est en pleine reconstruction et on a besoin encore d’un peu de temps pour assoir et le budget et le sportif sur des fondations un peu plus solides. 

 

Vous avez un menu un peu chargé, un peu dur. Vous allez jouer à Nîmes, cela va déjà être un premier match piège ? 

 

Ah oui, ça, c’est un match piège et test. J’avais vu jouer l’année dernière cette équipe de Nîmes parce qu’avec l’équipe d’étudiants que j’entraîne, j’avais joué en lever de rideau de Nîmes contre Nantes. Et cette équipe de Nîmes, elle est complète, elle est dangereuse, elle a de la vitesse. Chez elle notamment, elle est très entreprenante. Donc, c’est un vrai test d’entrée de championnat. J’espère qu’on sera dans la bataille. 

 

Et après, un premier choc contre Narbonne à domicile, début octobre. 

 

C’est ça, exactement. 

 

Propos recueillis par Didier Revellat

Article Rédigé par Loïc Colombié

 

 

16/08/2019 L'interview du président Gueydan au DL

L'interview de :

Maxime Turrel, nouvelle recrue du CSBJ: « J’ai eu l’opportunité de venir, une chance. »

Son parcours Rugbystique

Maxime est un véritable régionale de l’étape. Originaire de Valence, Maxime a commencé l’apprentissage du Rugby il y a 17 ans. Pour lui il s’agit d’une véritable passion depuis toujours. « J’ai commencé à l’âge de 6 ans à l’école de rugby du Valence sportif, ensuite je suis passé par Rovaltain mes 2 années de Crabos, après j’ai fais 2 saisons au Roc la Voulte Valence, la 1ère en fédéral 1 B et la suivante en fédéral 1, la saison dernière j’étais en espoirs à Oyonnax et cette saison je suis au CSBJ. »

La famille, la chasse et les amis

En dehors du Rugby, c’est auprès de sa famille dans la Drôme et plus particulièrement de son père que Maxime part se changer les idées autour d’une partie de chasse.
« Quand j’ai 2-3 jours, je rentre me ressourcer en famille à Valence, j’en profite pour aller à la chasse avec mon père ou passer du temps avec mes collègues que je vois peu pendant l’année. Sinon les jours off ici, c’est repos, un peu de ménage/ rangements dans l’appart et si le temps le permet, c’est baignade ou café en terrasse avec les autres joueurs. »

Bourgoin, son nouveau défi

Le CSBJ a toujours été un club qui a fait rêver les jeunes de la région. Maxime n’a pas hésité une seconde pour poser ses valises dans le nord Isère en venant chercher du temps de jeu et de la maturité.
« Le CSBJ est un club mythique dans la région pour moi qui suis originaire de Valence, j’ai eu cette opportunité de pouvoir le rejoindre, avoir du temps de jeu et de l’expérience en fédéral 1 élite, j’ai pris ça comme une chance et j’ai dis oui. »

Joris Lyonnet, LSD du 27/09/2017


Interview de Fabien BOYET au DL du 16/09/2017


À la veille de la reprise du championnat de Fédérale 1 élite, le demi d’ouverture du CSBJ Maxime Javaux s’est confié à LSD avant le duel face à Provence Rugby. Il revient notamment sur la préparation de l’exercice 2017/2018.

Maxime, pouvez-vous vous présenter? Quel est votre parcours rugbystique?
Je suis né à La Seyne sur Mer près de Toulon. J’ai grandi à Six Fours les Plages et ai commencé le rugby au RC Bruscain à 4 ans jusqu’à mon départ à l’US Seynoise pour 2 saisons avant de rejoindre Nice. À l’âge de 18 ans, j’ai tenté l’aventure au Racing 92 où j’ai eu la chance d’intégrer le groupe professionnel lors de ma 4ème année. Durant ces 4 ans, j’ai connu un titre de champion de France Espoirs en 2015 et le Top 14 en 2016. L’an dernier, j’évoluais au Castres Olympique et maintenant me voilà au CSBJ.

Comment se passe votre intégration au sein de la maison berjalienne? On sent un groupe motivé qui a envie de montrer de quoi il est capable.
Je me sens super bien au sein du groupe. Le fait d’être une dizaine de recrues a peut-être facilité tout ça, mais les « Anciens » ont été Top! Aujourd’hui, nous sommes un groupe qui vit bien, sur et en dehors du terrain.

Sur le plan sportif, qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre les rangs berjalliens? Le discours du coach Tubert et l’association qui semble vouloir repartir sur de bases propres ?
À vrai dire, je ne connaissais pas personnellement ni Jean Henri, ni Fabien, même si j’avais entendu parler d’eux. J’ai eu un entretien avec Fabien qui s’est avéré plus que positif, et son discours m’a semblé pertinent. Sur le plan sportif, ça faisait deux saisons que j’avais très peu de temps de jeu et je voulais avant tout retrouver du plaisir, c’est à dire jouer au rugby. Ce qui me motive et motive les autres joueurs, c’est de pouvoir être acteur dans ce nouveau projet sportif et ainsi redorer l’image du club et de l’association.

Deux rencontres de préparation, une victoire et une défaite. Quelle analyse faites-vous de ces deux matchs amicaux ?
Notre reprise s’est effectuée tard (le 24 Juillet), il y a eu un gros turnover au sein de l’effectif et l’arrivée de nouveaux coachs mais cela ne nous a pas empêché de rivaliser. On a tiré beaucoup de positif de ces 2 matches qui nous ont permis de nous jauger et de savoir où on en était. Le but étant bien sûr d’être prêts pour ce match de vendredi contre Provence Rugby.

Enfin, personnellement, comment vous vous sentez ? Et surtout qu’espérez-vous sportivement cette saison ?
Je prends mes marques petit à petit, la ville est agréable et surtout, je me sens super bien dans ce groupe. Ce que j’attends avant tout de cette saison, c’est de retrouver du plaisir, d’avoir du temps de jeu. Et pour le club, qu’on arrive à redonner une image positive du CSBJ dans la ville, l’engouement du public.

Le CSBJ reçoit un des favoris à la montée, comment abordez vous cette rencontre pour cette première devant votre public ?
Aix est un gros morceau de la poule en effet, l’équipe bosse très bien depuis le 24 Juillet et devant notre public, nous aurons à cœur de faire bonne figure.

Le 07/09/2017, LYONNET Joris


Entraîneur du CSBJ dans les années 2000, Jean-Henri Tubert est de retour à Bourgoin cette saison. Passé depuis par Mâcon, l’ASVEL ou encore Châlon, le technicien isérois s’est confié à #LSD après les trois premières semaines d’entraînement du CS Bourgoin Jallieu.

Jean-Henri, 18 ans après, tu es de retour au CSBJ. Ça doit être une belle émotion ? 
De retour au CSBJ pour mon plus grand plaisir ! Il y a une page blanche devant nous, on repart de zéro et tout est à construire. Je ne vous cache pas que c’est vraiment plaisant de retrouver les terrains avec ce beau groupe. C’est vraiment plaisant d’être ici. 

Après un été compliqué, comment appréhendez-vous cette nouvelle saison ?
C’est vrai que cette intersaison est compliquée pour tout ce qu’on sait.. Maintenant, c’est derrière nous même si cela a été difficile au niveau de recrutement car nous nous y sommes pris très tard. On a souhaité dans cette nouvelle équipe garder les berjalliens qui souhaitaient rester en faisant aussi revenir des joueurs qui ont fait leur école de rugby au CSBJ. On voulait aussi faire monter des joueurs du centre de formation et prendre des recrues qui rentrent dans notre budget. Concernant le groupe, il est vraiment plaisant et fait preuve de beaucoup d’engagement avec un parfait mélange entre les jeunes et les anciens. 

Quels sont les objectifs du CSBJ pour cette nouvelle saison en Fédérale 1 Elite ?
On sait d’où l’on vient et il y a quelques semaines, on ne savait pas si nous allions repartir. Les dirigeants ont fait un gros travail pour réussir à inscrire le club en Fédérale 1 Elite.  Les objectifs sportifs ne sont pas en ligne de mire. On souhaite vraiment créer un club sain, qui sait gérer son budget tout en reconstruisant des fondations sur le sportif. On va s’appuyer sur nos forces : notre jeunesse et nos anciens ! On veut aussi recréer un état d’esprit pour ensuite viser plus haut mais nous n’en sommes pas encore là. 

Trois semaines après la reprise de l’entraînement, comment sentez-vous ce groupe ?
Tous les jeunes sont vraiment à l’écoute, ils sont positifs et travailleurs. Les anciens sont eux aussi exemplaire, ils sont paternalistes. Le mélange est intéressant et on commence à vraiment bien travailler. Pour l’instant, tout va bien et de mon côté, c’est vraiment sympa à vivre.

Avez-vous un plan de jeu déjà établi pour l’an prochain ? 
Je vais employer deux véritables verbes d’action. Je souhaite que les garçons court avec le ballon, qu’ils soient vraiment joueurs et mettent de la vitesse dans le jeu. Le deuxième verbe est « plaquer ». Je veux qu’on défende jusqu’à épuisement. Ce sont les valeurs qui créent un groupe. Après, je souhaite aussi qu’on retrouve une solidité en conquête et en touche. 

interview du sport dauphinois du 10/08/2017-joris lyonnet


Passé par le FCG ou encore le Castres Olympique, Matthieu Nicolas est depuis 2015 du côté de Bourgoin-Jallieu. Véritable capitaine de route pour cette nouvelle année, l’ailier s’est confié à #LSD à l’aube de cette nouvelle saison en Fédérale 1 Elite.

Après la descente de ProD2, le CSBJ se fixe de nouveaux objectifs ?
Oui, c’est exactement ça ! On repart de zéro après le grand chamboulement de cet été. Nous avons connu de nombreux rebondissements mais maintenant le club est en Fédérale 1 Elite avec de nouveaux dirigeants, ceux de l’association CSBJ. Notre objectif aujourd’hui sera de pérenniser le club à ce niveau en faisant une belle saison.

Cette année, tu fais partie des anciens du club. Tu auras un rôle de grand frère dans cette équipe ?
Oui, forcément ! La moyenne d’âge est maintenant de 24 ans et moi j’en ai 30. Je fais partie des plus anciens de cet effectif et le but sera d’être exemplaire et de partager mon expérience sur les terrains. 

A titre personnel, qu’espères-tu pour cette nouvelle saison ?
J’ai envie de reprendre du plaisir sur le terrain. La saison dernière a été compliquée tout comme cet été. On veut tourner la page et parler enfin de rugby à Bourgoin-Jallieu.

As-tu un message pour les supporters berjalliens ?
Les supporters ont vécu comme nous un été compliqué où l’on a été balancé à droite et à gauche. On veut tous de la stabilité pour le club. Ils veulent qu’on se donne à fond et c’est ce qu’on va essayer de faire. On va mouiller le maillot pour eux et pour le club ! On espère attirer du monde au stade notamment avec tous les derbys qu’il y aura et que nos supporters soient derrière nous pour nous soutenir.

 

interview du sport dauphinois du 08/08/2017-joris lyonnet


 

Nommé lundi, Richard McClintock revient sur son arrivée et ses premiers jours à Bourgoin.

Pouvez-vous revenir sur les conditions de votre arrivée à Bourgoin ? 

Le président, Pierre-André Hafner, m'a invité la semaine dernière à venir assister à la réception de Biarritz. Ensuite, il m'a rappelé dimanche pour me demander si j'étais prêt à m'engager lundi matin à neuf heures. J'ai pris la décision le lendemain.

Vous avez le titre de directeur sportif. Concrètement, que vous a-t-on demandé ?

La mission est large. Dans un premier temps, cela implique d'être sur le terrain aux côtés d'Alexandre Péclier. Ca ne me dérange pas de ne pas être dans les tribunes. En revanche, c'est vrai, j'aime bien organiser les choses, comme j'ai pu le faire dans mes clubs précédents,à Saint-Etienne ou Villefranche-sur-Saône. Il y a des choses à remettre en place. Le club a traversé des turbulences, essentiellement financières, comme beaucoup d'autres en Fédérale 1, Pro D2 ou Top 14. C'est souvent le manque d'argent qui provoque la maladie dans les clubs... L'important est peut-être de revenir à ce qui fait l'ADN du club, et ne pas vouloir bâtir le troisième étage avant le premier. Pour l'instant, nous sommes un peu dans l'urgence. L'important, ce sont les joueurs. Souvent on parle de crise. Mais ce sont des hommes. Il faut parler avec eux. Après les résultats suivront, peut-être pas au premier, ni au second, mais si l'état d'esprit, l'âme, se met en place, il n'y a pas de raisons. Sportivement, techniquement, ce sont de bons joueurs. Il y a peut-être des manques à certains postes, notamment en terme de densité. Cela ne correspond peut-être pas forcément à ce que je veux faire mais cela conviendrait à d'autres entraîneurs. Déjà, le groupe est sain. Depuis trois jours, je constate qu'il a envie de bosser. C'est le principal. 

L'urgence est de trouver un entraîneur des avants. Où en êtes-vous ? 

Je pense que je peux assumer ce rôle là sans problèmes. Je n'ai pas la prétention d'être excellent mais j'ai entraîné devant pendant quelques saisons. Nous sommes en train de réfléchir à trouver quelqu'un pour la saison prochaine. Il devrait être annoncé très prochainement. Il prendra la suite et il viendra un peu de temps en temps voir ce qu'il en est. En attendant qu'il arrive nous trouverons facilement une solution de repli. 

Pascal Peyron est souvent annoncé... 

Bien sûr, cela peut être Pascal Peyron. Il connaît le club. C'est un garçon que j'apprécie énormément. Si c'est lui, je serai ravi. Cela peut être lui ou un autre.

 

Par Sébastien Fiatte

Midol du 02/11/2016

 


Bourgoin : Tombé dans la zone rouge, le CSBJ ne s’affole pas pour autant.

 

 Après deux défaites consécutives, combinées aux victoires de Narbonne et Perpignan, le CSBJ se retrouve premier relégable avant un déplacement compliqué vendredi (20h30) en Catalogne. Conscients de la situation, les Nord-Isérois restent malgré tout positifs, à l’image de Jean-François Coux.

 

Pour la première fois de la saison, Bourgoin se retrouve dans la zone rouge avant d’aller défier l’Usap vendredi (20h30) à Aimé-Giral. Après sa déroute à Montauban (7-51), le CSBJ a cédé à Pierre-Rajon face au leader Agen (14-21) vendredi dernier.

 

Avec les victoires de Perpignan à Béziers (13-24) et de Narbonne à Vannes (21-27), Bourgoin est quinzième. "On ne va pas commencer à s’inquiéter au bout de la 7e journée de championnat", explique l’ailier Jean-François Coux. "Certes, on est tombés dans la zone rouge mais quand on regarde le classement, il n’y a pas beaucoup d’écart entre nous, avant-derniers, et le 5e (le CSBJ compte cinq points de retard sur Mont-de-Marsan, ndlr). On en a conscience mais il n’y a pas de quoi s’alarmer tout de suite".

 

" Il y a trois semaines, tout le monde enterrait Perpignan…"

Comme le troisième ligne Théophile Cotte après Agen, Jean-François Coux rappelle que la saison dernière, le CSBJ avait commencé le championnat par cinq défaites en cinq matches. De quoi relativiser la situation actuelle, où il est à égalité de points (12) avec Narbonne. "On ne veut pas louper le train. On peut être vite distancés comme on peut vite remonter. Il y a trois semaines, tout le monde enterrait Perpignan. À nous de faire ce qu’il faut", exhorte l’ancien Oyonnaxien. Hormis Montauban, la vraie contre-performance de Bourgoin depuis le début de saison est ce match nul à domicile (15-15) contre Vannes.

 

La dernière attaque de Pro D2

 

Ce qui pêche notamment du côté berjallien, c’est le réalisme offensif. Le CSBJ possède la dernière attaque de Pro D2 avec 120 points inscrits. Face à Agen, le fait de ne pas concrétiser près des lignes a coûté très cher. "Ce match, on voulait vraiment l’aborder avec de l’envie, c’est ce qui s’est passé mais on a manqué de réalisme parce qu’on s’est procurés trois ou quatre occasions d’essai. En revoyant la vidéo, il y a de quoi s’arracher les cheveux. Et puis on prend un essai gag à l’heure de jeu alors que juste avant on a une grosse opportunité de marquer", détaille Coux, auteur du seul essai des Berjalliens face aux Agenais.

 

Malgré tout, ce match d’Agen sert de bonne base aux Ciel et Grenat pour préparer leur déplacement à Perpignan, une des équipes en forme du moment. "On n’a pas à calculer, que ce soit Perpignan ou une autre équipe. Nous on est là pour jouer, pour bien jouer. On sait ce qu’on doit faire. Il va falloir être bons en conquête, qu’on soit agressifs", annonce Jean François Coux.

 

L’ailier berjallien qualifie son équipe de "folle, capable du pire comme du meilleur". Après avoir illustré le pire à Montauban, le CSBJ espère montrer le meilleur face à Perpignan, Biarritz et Carcassonne, ses prochains adversaires.


Florent Campeggia (CSBJ) : « On a à cœur de se racheter face à Agen »

 

Après une lourde défaite à Sapiac (51-7) face à Montauban le week-end dernier, les Berjalliens affrontent ce vendredi soir (20h) une des équipes en forme du moment, Agen. Une rencontre que les ciel et grenat veulent gagner pour se racheter, mais aussi pour montrer le vrai visage du CSBJ, comme nous l’a confié Florent Campeggia, le jeune demi de mêlée du club.

 

FANNY .HAAS. Florent, le déplacement à Montauban a été compliqué pour le CSBJ…

 

Florent Campeggia : Oui, on est totalement passés à côté de notre match, que ce soit individuellement que collectivement…

F.H. Comment expliquer une si lourde défaite ?

 

F.C. : On n’a pas respecté ce que l’on s’était dit avant le match. On ne s’est pas reconnu sur le terrain pendant toute la durée de la rencontre. On sait, malgré tout, que cela reste une contre-performance et que cela ne représente pas notre investissement et notre début de saison.

 

F.H. Quels ont été les points à travailler cette semaine ?

 

F.C. : Tout d’abord, on est vite passés à autre chose afin de préparer au mieux notre prochain match. On s’est remis au travail sérieusement, tout le monde était concerné lors des différentes séances d’entrainement, ce qui nous a permis de réaliser une bonne semaine.

 

F.H. Vous recevez vendredi soir Agen, une équipe plutôt en forme ces dernières semaines…

 

F.C. : On sait que c’est une équipe très dense, qui produit beaucoup de jeu basé sur le défi physique. Les Agenais restent sur 3 victoires d’affilée, ils vont arriver avec une certaine confiance dans leur jeu. À nous de les faire douter et de mettre fin à leur série de victoires.

 

F.H. Quels sont les ingrédients à mettre pour remporter ce match ?

 

F.C. : Il va falloir prendre le match par le bon bout dès le coup d’envoi pour ne pas laisser Agen espérer quoi que ce soit. On a à cœur de se racheter et de montrer le vrai visage du CSBJ. On est capables de faire de bonnes performances, comme ce fut le cas contre Dax par exemple.

 

F.H. Le SUA avait plutôt bien réussi au CSBJ il y a deux saisons (victoires 36-33 et 13-9 NDLR). Craignez-vous cette équipe ?

 

F.C. : On sait que l’on reçoit ce week-end une grosse équipe du championnat. Mais on ne les craint pas pour autant. C’est à nous d’être sûrs de notre jeu. On est capables de gagner ce week-end et on veut gagner ce match.

Publié le 12 octobre 2016 par Fanny Haas.


INTERVIEW JULIEN JANAUDY AVANT LA RENCONTRE

FACE A VANNES. « Vannes n’aura rien à perdre »

FANNY .HAAS.  Julien, quel bilan feriez-vous de vos deux récents déplacements, à Narbonne et Mont de Marsan ?

JULIEN JANAUDY : C’est un bilan mitigé car, sur les deux déplacements, nous avions les moyens de ramener la victoire. Du coup, nous ne ramenons qu’un seul point et c’est assez frustrant. On est notamment déçus d’avoir fait plus de 20h de bus, s’être donnés à fond pour ne ramener aucun point des Landes.

F.H. Quels ont été les secteurs où vous avez été en difficulté lors de ce dernier match ?

J.J. : Notre conquête en touche est vraiment à travaille, notre mêlée n’est pas assez constante non plus… Nous devons travailler notre conquête, vraiment, car sans cela, nous ne pourrons pas gagner. Nous y travaillons sérieusement ainsi que notre défense, qui a été plutôt bonne à Mont de Marsan. C’est très important pour la suite. Nous ne sommes pas trop satisfaits de ces deux sorties car nous aurions pu ramener plus de points mais nous avons désormais deux matchs à la maison pour engranger un maximum de points et prendre confiance.

F.H. À Mont de Marsan, cela s’est joué aux pénalités. Est-ce que l’indiscipline a été un point faible sur ce match ? 

J.J. : Non, je ne pense pas. Notre point faible a surtout été un manque de réalisme lors de nos temps forts.

F.H. Vous recevez Vannes ce vendredi, un « inconnu » pour vous. Que pensez-vous de cette formation ?

J.J.: Ils sont comme nous lorsque nous sommes montés en Pro D2. C’est une équipe qui n’aura rien à perdre et qui s’y file. Pour eux, ce n’est que du bonheur d’être ici !

F.H. Les craignez-vous ?

J.J.: Bien sûr qu’on les craint ! C’est un match de rugby, nous avons perdu deux fois à l’extérieur donc nous aurons à cœur de l’emporter à domicile pour faire plaisir à notre public… Nous verrons bien…

F.H. Surtout que c’est votre grande première à Rajon pour cette saison…

J.J.: Aussi ! Donc nous avons encore plus à cœur de faire plaisir à notre public qui nous supporte et engranger de la confiance à Rajon !

F.H. Vannes ce vendredi, puis ensuite Dax. Deux équipes annoncées sur le papier comme jouant le « maintien » mais qu’il ne faudra pas prendre à la légère…

J.J. : Oui c’est sûr. Ces deux équipes sont sur une belle dynamique, il nous faudra être propres en conquête et disciplinés. À partir de là, si ces points sont respectés, ça devrait bien se passer.

F.H. Vous comptez sur la ferveur de votre public, comme toujours ?

J.J. : Bien sûr ! Ce sont des amoureux du club et de les entendre, cela te transcende ! Pour nous, joueurs de rugby, c’est énorme d’être sur la pelouse de Rajon et de ressentir leur soutien !

Publié le 16 Septembre 2016 par Fanny Haas.


INTERVIEW GREGORY PUYO AVANT LA RENCONTRE

FACE A MONT MARSAN.

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Interview avec Nicky Price, l’ailier de Bourgoin, auteur d’un quadruplé lors de Narbonne-CSBJ (29-27).

H.B.- Après cette victoire contre Colomiers, vous étiez en confiance et vous aviez comme objectif de gagner à Narbonne. Êtes-vous déçu ?

N.P.- Oui, nous sommes arrivés confiant, nous voulions gagner ce match contre Narbonne. Mais nous sommes heureux car avec notre force et notre esprit, nous avons réussi à prendre ce bonus défensif à la dernière seconde.

H.B.- Vous avez marqué 4 essais, quelle performance !

N.P.- Oui, je suis très satisfait de ma performance, je dois continuer comme ça et continuer à améliorer mon jeu chaque semaine.

H.B.- Vous vous déplacez à Mont-de-Marsan vendredi (20h), votre ancien club où vous avez peu jouer. Votre objectif est de gagner ?

 

N.P.- Mont-de-Marsan est une bonne équipe donc ce sera forcément un match difficile, mais nous.

Nous devons toujours avoir l’objectif de gagner si nous voulons jouer en espérant ramener quelque chose.

Publié le 4 Septembre 2016 par Hugo Bové.

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INTERVIEW avec Jordan Michallet (Bourgoin) : « Se concentrer sur nos prochaines échéances »

H.B.- Le CSBJ avait 8 licences bloquées jusqu’à jeudi, comment le groupe a-t’il vécu ce moment ?

J.M.- Le groupe a bien vécu même si c’est un problème à régler qui est pas toujours évident, mais les personnes qui s’occupaient de résoudre ce problème externe nous ont dit que ça allait être positif dans les prochains jours, donc nous nous sommes concentrés sur nous et sur ce qu’on allait faire contre Colomiers afin d’être le plus performant possible.

H.B.- Colomiers est un gros morceau de la PROD2. Sur terrain neutre, on peut considérer que cette victoire est très positive !

J.M.-Oui cette victoire est très positive, car Colomiers est une grosse équipe de ProD2 et on avait à cœur de commencer ce championnat par une victoire car on savait que ça allait être important. Maintenant il faut se concentrer sur nos prochaines échéances et travailler pour être le plus précis possible.

H.B.- Prochain match Narbonne, qui vit dans le mal depuis quelques semaines, l’occasion d’aller faire un coup là-bas?

 

J.M.-Oui Narbonne est dans le mal depuis plusieurs semaines mais nous aussi nous avons passé un été difficile, on les connaît et on sait qu’ils auront beaucoup d’enthousiasme et d’engagement pour gagner leur premier match à domicile. On se prépare et on travaille dur pour faire un résultat mais on sait que ce sera compliqué face à cette équipe.

 

Publié le 30 Août 2016 par Hugo Bové.

 

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INTERVIEW avec Jeff Coux (CSBJ) : « Colomiers, un match très important pour nous »

Après un été plutôt mouvementé, le CSBJ va démarrer une nouvelle saison en Pro D2 ce vendredi soir contre Colomiers. Une réception un peu particulière puisque les deux équipes s’affronteront à Romans-sur-Isère, et non pas à Pierre-Rajon, en raison d’une suspension de terrain datant de la saison passée. L’ailier du CSBJ Jean-François Coux a accepté de répondre à nos questions avant de rentrer dans le vif du sujet.

 F.H.- Jean-François, à la veille de la reprise, comment se sent le groupe ?

J.F.C.- Tout le monde est concentré sur ce match, malgré le fait qu’il se déroule à Romans sur Isère et non pas à Rajon. On a envie de rejouer et de ne penser qu’au rugby. C’est un match très important pour nous, nous allons l’aborder avec beaucoup d’envie. Nous n’avons pas le droit de nous louper.

F.H.- Justement, cette délocalisation à Romans, comment la ressentez-vous ?

J.F.C.- On se dit que nous sommes bien obligés de nous y plier vu la suspension de terrain (suite à l’apparition d’un streaker lors de la rencontre Bourgoin/Montauban le 8 avril dernier NDLR). Les repères ne seront pas les mêmes mais nous allons tout faire pour réaliser un bon match, pour le club mais aussi pour nos supporters qui nous soutiennent depuis le début. On sait qu’ils se déplaceront en nombre pour venir nous encourager.

F.H.- Quelle est votre opinion sur cette équipe de Colomiers, demi-finaliste la saison passée ?

J.F.C.- Colomiers est une très bonne équipe, nous l’avons vu de par son parcours l’année dernière, elle a de très bons joueurs et produit un jeu plaisant. On sait qu’avec un entraineur comme Bernard Goutta, ils seront prêts au combat. Maintenant, à nous de répondre présent !

F.H.- Les débuts de saison sont souvent compliqués pour Bourgoin. Une victoire vendredi soir permettrait d’aborder les deux prochains déplacements (Narbonne et Mont-de-Marsan) avec moins de pression…

J.F.C.- Tout à fait. L’an dernier, nous avons commencé avec 5 défaites d’affilée et cela a été très compliqué à rattraper. Cette année, malgré toutes les turpitudes de début de saison, nous espérons gagner ce match.

F.H.-  Après votre capitaine Bogdan Léonte, c’est au tour de Nicolas Faure d’être blessé. Forcément un coup dur…

J.F.C.- Oui, c’est toujours dur de perdre des joueurs avant même le début du championnat. Mais nous allons jouer pour eux et tout le groupe sera mobilisé.

F.H.- Une bonne nouvelle en revanche, puisqu’apparemment, les licences auraient été débloquées pour ce début de saison. Un soulagement après cet été mouvementé ?

J.F.C.- Nous n’avons plus envie de parler de tout cela. Le président nous a dit qu’il ferait ce qu’il faut, nous le laissons travailler et nous lui faisons confiance. Maintenant, place au terrain.

 F.H.- Le maintien est donc un objectif logique, même si le CSBJ a déjà montré qu’il pouvait faire beaucoup mieux…

J.F.C.- Oui, nous voulons essayer de nous mettre à l’abri le plus vite possible. On a vu l’an passé qu’avec un peu plus de rigueur, nous aurions pu voir autre chose. Mais nous allons d’abord essayer de faire encore mieux que l’année dernière.

Publié le 25 Août 2016 par Fanny Haas.

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INTERVIEW avec Alexandre Peclier (CSBJ) : « Le bilan de la pré-saison du CSBJ »

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